Ganesh Geymeier, lauréat du
Schweizer Musikpreis / Prix suisse de musique / Premio svizzero di musica en 2018, est un saxophoniste lausannois, «poète sonore irrésistible», mêlant habilement musique improvisée, musique classique contemporaine et musique électronique. C’est un promeneur, un spectateur. Il marche infiniment dans les forêts de son coeur, sur les déserts arctiques.
Il regarde scrute le réel pour en tirer la part d’invisible. Il porte le nom d’un dieu indien de la guérison, un éléphant dont l’appendice nasal ressemble à un saxophone.
Sa musique soigne donc, cela ne veut pas dire qu’elle endorme. Il est de Suisse et d’ailleurs dans cette marche verticale où un ténor patiné lui sert de balais de sorcier.
Sur son dernier album, «Kailasha», il développe une musique intime et personnelle, où il explore ses origines indiennes.
Pour cette session au CityClub, il nous offre un solo méditatif, magnifique moment suspendu de près d’une demi-heure.
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